lundi 1 mars 2010

24h sans eux









Le 1er mars, le collectif "24h sans nous, une journée sans immigrés" a appelé à une mobilisation symbolique des immigrés et de leurs enfants. Dans la mesure du possible, ceux-ci étaient invités à cesser toute activité professionnelle et consommatrice et ce afin de mettre en évidence la participation économique des immigrés à la société française. Cette idée avait d'abord été développée aux Etats-Unis.
Les immigrés constituent une part importante de la population active française, notamment dans les secteurs qui connaissent une pénurie de main d'oeuvre, mais pas uniquement. Cet argument est désormais bien connu, en revanche, le fait de regarder les immigrés comme des consommateurs, c'est-à-dire comme participant pleinement au développement de l'activité économique française est moins fréquent et pourtant très intéressant.
Si le collectif s'adressait à l'ensemble des immigrés, il était clair lorsque l'on regardait le rassemblement de l'hôtel de ville que les immigrés présents étaient surtout des sans papiers, d'origine africaine par ailleurs. Je ne sais pas comment s'explique cette plus forte mobilisation politique des immigrés d'origine africaine, mais elle était flagrante aujourd'hui.